vendredi 16 novembre 2007

PESC: Institutions internationales


L’Union européenne et les organisations internationales

La place des pays émergents est au sein des OI est en train de bouger. On s’intéresse ici à la Chine, au Brésil et à l’Inde surtout. ( C’est Pierre qui s’occupe de la Russie).

Comment l’UE va-t-elle utiliser sa force au sein de l’OMC, du FMI, de l’ONU et de l’OTAN pour permettre à ces pays d’y trouver leur place ? Que va-t-elle négocier en échange ?

- Le rapport Gaymard est une bonne entrée en matière : Il serait intéressant d’avoir son opinion à la veille de la présidence française.

- Le discours de Nicolas Sarkozy :

Palais de l'Elysée, le 27 août 2007 - Allocution de Nicolas Sarkozy, à l'occasion de la Conférence des Ambassadeurs.

« Ces évolutions s'accompagnent d'une seconde réalité, qui n'est pas moins préoccupante : le monde est devenu multipolaire mais cette multipolarité, qui pourrait annoncer un nouveau concert des grandes puissances, dérive plutôt vers le choc de politiques de puissance.
Les Etats-Unis n'ont pas su résister à la tentation du recours unilatéral à la force et ne démontrent malheureusement pas, dans la protection de l'environnement, cette capacité de " leadership " qu'ils revendiquent ailleurs.

La Russie impose son retour sur la scène mondiale en jouant avec une certaine brutalité de ses atouts, notamment pétroliers et gaziers, alors que le monde, l'Europe en particulier, espèrent d'elle une contribution importante et positive au règlement des problèmes de notre temps que son statut retrouvé justifie.

La Chine, engagée dans la plus impressionnante renaissance de l'histoire de l'humanité, transforme sa quête insatiable de matières premières en stratégie de contrôle, notamment en Afrique.
La monnaie elle-même, loin des lois du marché, devient un instrument au service de politiques de puissance. Les règles progressivement négociées et adoptées par les Etats sont trop souvent bafouées, qu'il s'agisse des normes sociales, de la propriété intellectuelle ou de l'environnement.

Face aux excès d'une mondialisation mal maîtrisée, face aux risques d'un monde multipolaire antagoniste, je suis convaincu que l'Union européenne peut apporter une contribution importante à l'émergence d'un multilatéralisme efficace fondé sur le respect par tous de règles communes et la réciprocité.
Depuis 1990, l'Europe rassemblée a retrouvé, après cinq décennies de division et de dépendance, la responsabilité pleine et entière de son destin et la capacité de peser, à nouveau, de façon décisive sur les affaires du monde. Elle seule a accumulé, à travers le long processus de sa construction communautaire, l'expérience pratique d'une souveraineté partagée qui correspond bien aux exigences de notre temps.

En ce début de XXIème siècle, le monde n'a pas besoin d'une table rase. Les institutions nécessaires existent. Les réformes engagées en 2005 dans le système des Nations-Unies vont dans le bon sens. Ce qui a manqué jusqu'à présent est la volonté politique de les mener à terme, notamment l'élargissement nécessaire du Conseil de Sécurité, dans les deux catégories de membres, avec comme nouveaux membres permanents l'Allemagne, le Japon, l'Inde, le Brésil et une juste représentation de l'Afrique.

Le Fonds Monétaire International, lui aussi, doit conduire d'indispensables réformes pour mieux refléter et agir sur les réalités d'aujourd'hui : c'est précisément ce que propose Dominique Strauss-Kahn, candidat de l'Union européenne au poste de directeur général.

Enfin, le G8 doit poursuivre sa lente transformation. Le dialogue conduit, lors des récents sommets, avec les plus hauts dirigeants de la Chine, de l'Inde, du Brésil, du Mexique et de l'Afrique du Sud, devrait être institutionnalisé et durer une journée pleine. Peu à peu, le G8 doit devenir le G13. Autant que la concertation économique, la nécessité d'une coopération étroite entre les pays les plus industrialisés et les grands pays émergents pour lutter contre le changement climatique justifie cette évolution. La protection de notre planète rend en effet indispensable la reconnaissance de responsabilités communes, mais différenciées, par les principales puissances de ce monde nouveau. La France sera au cœur de ce grand débat, qui revêtira un caractère structurant pour les relations internationales.

Ce nouveau concert des grandes puissances, du Conseil de Sécurité élargi au G8 transformé, ne saurait laisser de côté la défense et la promotion des droits de l'Homme et de la démocratie. Bien au contraire : la globalisation a contribué, et je m'en félicite, à l'émergence d'une opinion mondiale de mieux en mieux informée, de plus en plus réactive. A travers les médias et les mouvements associatifs, elle s'affirme comme un acteur à part entière de la vie internationale. Dans ce combat pour la promotion des valeurs fondatrices de notre République, un combat plus soucieux de résultats tangibles que d'effets déclaratoires, je compte maintenir un dialogue régulier avec nos principales ONG. Une première séance s'est tenue à l'Elysée en juin ; d'autres suivront, notamment sur la problématique du développement de l'Afrique. »

Personnes à contacter :

- IFRI ( institut français des relations internationales). Contacter

Pierre Defraigne, directeur d’Eur-Ifri

+ 32 2 238 51 13

defraigne.eurifri@ifri.org

Chritopher Chivvis, PESC

chivvis@ifri.org

et Philippe Moreau Defarges, spécialiste des questions européennes et de gouvernance globale.

pmd@ifri.org

- Ramses 2006 : L’ONU a 60 ans, de Philippe Moreau Defarges. Partie 4 : Refonder le Conseil de sécurité.

- Les enjeux de l’adhésion de la Chine à l’OMC, Nicolas Occis, « Politique étrangère », octobre-décembre 2001. [ Chine « à » l’OMC depuis le sommet de Doha, 11 décembre 2001]

- Rapport du 4 juillet 2007, du centre d’analyse et de prévision du ministère des affaires étrangères et de sciences po. « La représentation de l’Union européenne dans les OI »

- Cabinet de M. Bernard Kouchner

1) Affaires européennes (coopération européenne, PESC, Parlement européen), OMC, CEI, Balkans (Europe continentale), Conseil de l’Europe, OSCE :

Conseiller :
M. Jean-Louis FALCONI, conseiller des affaires étrangères

Conseillère technique :
Mlle Isabelle DUMONT, conseillère des affaires étrangères

2) Affaires multilatérales et stratégiques : OTAN, PESD, désarmement, non-prolifération, terrorisme, ONU (suivi institutionnel, affaires politiques), Amérique du Nord, G8, dialogues stratégiques :

Conseiller :
M. Philippe ERRERA, conseiller des affaires étrangères

Conseillère technique :
Mlle Alice GUITTON, conseillère des affaires étrangères

- Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient, Méditerranée, Asie, Amérique latine :

Conseiller :
M. Christophe BIGOT, conseiller des affaires étrangères

Conseillère technique : Mlle Thanh Huong Nguyen Binh Tan, conseillère des affaires étrangères

3) Afrique, aide au développement, coopération internationale, culture et francophonie, Banque mondiale, OCDE, FMI, environnement, relations avec les entreprises :

Conseiller :
M. Laurent CONTINI, conseiller des affaires étrangères

Conseillère technique :
Mme Victoire BIDEGAIN DI ROSA, professeure agrégée d’histoire

Conseillère technique Afrique :
Mlle Charlotte MONTEL, conseillère des affaires étrangères

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